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RP2E INRA Université de Lorraine

Habilitation à Diriger des Recherches de Céline Cakir-Kiefer

Publié le 03/10/2020
Voir l'illustration de 'Habilitation à Diriger des Recherches de Céline Cakir-Kiefer'

Céline Cakir-Kiefer, maître de conférences à l'URAFPA (MRCA), soutiendra le 20 octobre 2020 à 9h (AMPHI 7 de la FST, Vandoeuvre-lès-Nancy) son Habilitation à Diriger les Recherches (HDR) (CNU 64ème section) intitulée : Interactions moléculaires métaux–protéines du lait.

Le jury sera composé de :

 

Parrain Scientifique :          Pr Cyril Feidt - UR AFPA, INRAE USC 340, UL, Nancy

 

Rapporteurs :          

Dr Saïd Bouhallab, DR INRAE - STLO, Institut Agro, Rennes

Pr Peter Faller - Institut de Chimie UMR 7177, Strasbourg

Pr Sylvie Marchesseau - UMR IATE, Montpellier

 

Examinateurs :        

            Pr Sandrine Boschi-Muller - IMOPA, UMR 7365 CNRS, UL, Nancy

Dr Frédéric Gaucheron, HDR - CNIEL, Paris

Dr Jean-Michel Girardet, IR-HDR - IAM, UMR 1136 INRAE, UL, Nancy

Pr Laurence Muhr - LRGP, UMR 7274 CNRS, ENSIC-UL, Nancy

Pr Magnus Bäck - Karolinska University Hospital, Stockholm, Suède

 

Résumé :

Les protéines laitières sont intéressantes de par leur multifonctionnalité (nutritionnelle, bio-fonctionnelle et techno-fonctionnelle). Parmi leurs multiples propriétés, celle de chélation des minéraux est particulièrement intéressante. En effet, la présence de séquences spécifiques encryptées dans la séquence des protéines permet la fixation de minéraux comme le calcium, le fer ou le zinc. De par leur structure chimiquement proche, les métaux dits lourds pourraient entrer en compétition pour les sites particuliers et spécifiques de fixation des minéraux présents sur les protéines du lait, et plus particulièrement sur les caséines.

L’objectif de ce travail est d’acquérir des connaissances sur les interactions entre protéines ou fragments peptidiques du lait et les minéraux/métaux (potentiellement) retrouvés dans le lait. Ce projet consiste à mieux définir quelles protéines du lait (et quels fragments peptidiques qui en découlent) peuvent être des vecteurs in vivo de minéraux et de certains métaux et à mieux comprendre leur spécificité d’interaction ainsi que leur biodisponibilité.

Ce travail aura de nombreuses retombées, aussi bien en nutrition/santé (digestibilité et bio-fonctionnalité des protéines), en chimie (relation structure-fonction), qu’en agro-alimentaire (techno-fonctionnalité fromagère).

 

 

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